Tableau général basse tension (TGBT) : 5 signaux d’alerte qui indiquent qu’il est temps de le remettre à niveau

Il dégage une odeur de chaud ou de plastique

Un tableau électrique en bon état ne sent rien.

Si, en ouvrant la porte ou en passant à proximité, vous percevez :

• une odeur de plastique chauffé ;
• un parfum de “poussière brûlée” ;
• un souffle d’air plus chaud que la pièce,

c’est le signe qu’un composant chauffe anormalement : fil mal serré, disjoncteur vieillissant ou poussière accumulée. Laisser durer peut conduire à la fusion d’un câble, voire à un départ de feu.

Bon réflexe : coupez l’alimentation du circuit suspect (si possible), aérez le local et faites intervenir un électricien pour un contrôle complet.

Les disjoncteurs sautent de plus en plus souvent

Un “coup” de disjoncteur de temps en temps peut arriver. En revanche, si vous :

• réenclenchez un disjoncteur plusieurs fois par semaine,
• constatez que la coupure intervient sans ajout d’appareil,

votre tableau est peut-être sous-dimensionné ou certains appareils usés. Un simple remplacement de disjoncteur ou une meilleure répartition des circuits suffit parfois ; dans d’autres cas, il faut envisager un tableau plus récent et adapté à la charge réelle.

Les étiquettes sont effacées ou manquantes

Un tableau dont les circuits ne sont plus repérés pose deux problèmes :

1. Sécurité : personne ne sait quel disjoncteur couper en cas de panne ou de travaux.
2. Perte de temps : l’électricien doit tester un à un les circuits avant d’intervenir.

Si les inscriptions sont illisibles, profitez d’une mise à jour pour remettre des étiquettes claires et, si besoin, remplacer les modules devenus obsolètes.

Plus aucune place n’est disponible pour de nouveaux circuits

Nouvelles machines, postes de travail supplémentaires, bornes de recharge… votre activité évolue ; votre tableau aussi doit évoluer.

• Tableau saturé : impossible d’ajouter un disjoncteur sans bricoler.
• Couvercle qui ne ferme plus : rajouts “volants” ou câbles serrés de force.

Dans ces cas, mieux vaut installer un nouveau tableau (ou un coffret d’extension) plutôt que de surcharger l’ancien : vous gagnerez en sécurité et en facilité de maintenance.

Vous ne retrouvez plus la notice ni les plans d’origine

Le plan unifilaire et la notice constructeur indiquent :

• la répartition des circuits ;
• la puissance maximale que le tableau peut supporter ;
• les réglages d’usine (calibres de protection, repères, etc.).

Sans ces documents, impossible de savoir si le tableau correspond encore aux normes actuelles. Un professionnel devra alors réaliser un relevé complet ; c’est souvent le moment idéal pour passer à un modèle récent et mieux documenté.

Que faire si vous repérez un ou plusieurs signaux ?

1. Photographiez le tableau (extérieur, intérieur) pour garder une trace.
2. Notez la fréquence des coupures ou l’apparition d’odeurs.
3. Contactez un électricien qualifié : il vérifiera le serrage des bornes, la température, l’état des protections et la conformité aux normes actuelles.
4. Demandez un rapport simple : faut-il remplacer une pièce, prévoir un nettoyage, ou installer un tableau neuf ?
5. Planifiez les travaux hors horaires sensibles : un remplacement se fait souvent en une journée avec une coupure maîtrisée.

Conclusion : un tableau électrique fiable, c’est la base

Un tableau général basse tension en bon état :

• protège vos équipes et vos équipements ;
• évite les coupures imprévues ;
• facilite l’ajout de nouvelles lignes à l’avenir.

Les signaux d’alerte décrits ci-dessus sont faciles à repérer. Dès qu’ils apparaissent, intervenir rapidement coûte bien moins cher que réparer après un incident.

Vous avez un doute sur l’état de votre tableau ? Les équipes PRIMOWATT peuvent réaliser un contrôle complet et proposer un plan de remise à niveau clair, sans jargon. N’attendez pas que la panne se déclare : mieux vaut prévenir que couper le courant en urgence !